Divine (Max Ophuls, 1935)

Une fille de province monte à Paris dans l’espoir de travailler au music-hall…

Un mélodrame ultra-conventionnel que la touche de Colette (scénariste dont la contribution est mise en avant par le générique à une époque où Max Ophuls n’avait pas la réputation qu’il a aujourd’hui) vient épicer un peu. Cette touche se résume en deux mots: saphisme et stupéfiants. Soit les ingrédients de la débauche qui guette la jeune et candide provinciale. Autant dire que, Colette ou pas Colette, l’histoire n’en reste pas moins balisée de bout en bout. Max Ophuls, lui, ne révèle sa présence derrière la caméra qu’en de rares intermittences.  Il y a une poignée de beaux mouvements d’appareil, notamment un fabuleux panoramique à 360 degrés qui révèle les coulisses du théâtre avec toutes les actrices en train de se préparer. La sophistication de la forme n’est pas vanité mais célèbre la vie, le travail. Ceci étant, Divine reste un film franchement mineur dans l’oeuvre du cinéaste.

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