Alors que leur province est sur le point d’être annexée par l’Empire britannique, deux petits aristocrates ne cessent de jouer aux échecs.
Le parallèle entre les nobles décadents qui oublient leurs affaires et l’évolution de la situation politique ne mène pas à grand-chose d’intéressant. Il y a quelques jolies séquences qui apportent un peu d’humour et de fraîcheur, telle celles qui mettent en scène l’épouse délaissée de Mirza mais dans l’ensemble, cette énième méditation théâtrale de Ray sur le pouvoir, le colonialisme, l’aristocratie et tutti quanti est assez vaine. De plus, sa mise en scène abusant des zooms est un peu moins élégante que d’habitude.