Solitude (Paul Fejos, 1928)

solitude

Un ouvrier rencontre une standardiste à Coney Island.

Autrement dit « Boy meets girl ». Solitude ne raconte ni plus ni moins que le début d’une histoire d’amour dans une grande ville moderne. Aucune réelle originalité (les scènes de kermesse sortent tout droit de L’aurore) mais une perfection technique de chaque instant. Ce chant du cygne du cinéma muet bénéficie de tous les acquis de trente ans d’art silencieux. Surimpressions, travellings et montage accéléré sont employés avec la plus évidente des virtuosités par le cinéaste. Qu’il s’agisse d’évoquer l’effervescence des standardistes débordées, la liesse populaire à la fête foraine ou la simplicité des tâches quotidiennes, Fejos ne manque ni d’habileté ni de tact. Il fait même oeuvre de poète à l’occasion de certaines séquences. Ainsi de la merveilleuse solitude du couple au milieu de la piste de danse. Cependant, et c’est peut-être la singularité de Solitude, cette maîtrise absolue du réalisateur va de pair avec une attention réaliste à ce qu’il représente. Son film ne manque pas de vie et Barbara Kent, qui a fêté son 103ème anniversaire le mois dernier, ne manque pas de fraîcheur.

Tout au plus pourra t-on regretter que ce flot vertigineux d’images ne fasse guère plus qu’illustrer la romance: le discours sur le manque de communications dans une société industrielle est loin d’avoir la profondeur de celui de Vidor dans La foule, sorti la même année. Mais après tout, l’ambition de Fejos n’est certainement pas la même que celle de Vidor. Et en tant que tel, son film est une parfaite réussite. Pour peu que l’on accepte sa sentimentalité parfois excessive (l’homme qui se met à pleurer à la fin), Solitude s’avère tout à fait charmant.

Le capitaine Fracasse (Abel Gance, 1943)

Un baron ruiné se joint à une troupe de comédiens ambulants.

Un film assez étrange, comme tous les films parlants d’Abel Gance que j’ai vus. Les comédiens ne paraissent pas très impliqués. Le découpage des scènes d’action ne brille pas par sa lisibilité (plusieurs faux raccords sautent aux yeux), ce qui pour un film de cape et d’épée est évidemment regrettable. On peut mettre ça sur le compte d’un tournage chaotique (maladie des acteurs, changement de société de production en cours de route…) mais certains défauts sont inhérents à l’auteur. Ainsi Gance, d’une naïveté toujours aussi confondante lorsqu’il s’agit de raconter, ne fait guère d’effort pour nous intéresser à son histoire. L’évocation des personnages et de leurs relations reste superficielle (je pense par exemple au traitement de la romance).

En revanche, Le capitaine Fracasse est visuellement très impressionnant. Dès le début dans le cimetière, les cadrages insolites sont du plus bel effet, les images sont superbes. Les fondus enchaînés, les éclairages contrastés, les nappes de brouillard…sont autant de poncifs du muet magistralement agencés par le metteur en scène. Chaque séquence est propice à des inventions visuelles. A ces images remarquables s’adjoint la musique sur-employée mais magnifique du grand Arthur Honegger. Certaines scènes sont extraordinaires au-delà de leur aspect strictement plastique: le duel avec alexandrins où le jeu déclamatoire des acteurs est retourné à l’avantage du film, la fin quasiment fantastique (il est d’ailleurs dommage que l’identité de Matamore soit révélée, ça lève une part du mystère).

Bref, l’évidente beauté de cette œuvre baroque est étroitement corrélée à son caractère déséquilibré, imparfait.

Un Américain bien tranquille (Joseph L. Mankiewicz, 1957)

Pendant la guerre d’Indochine, un jeune Américain est assassiné à Saïgon. Retour sur son passé et ses relations avec un couple formé par un journaliste anglais désabusé et une jolie indigène.

Bizarrement oublié aujourd’hui, Un Américain bien tranquille est peut-être le film le plus emblématique de l’oeuvre de Joseph L. Mankiewicz. En effet, jamais au cinéma le langage n’a eu une place aussi centrale qu’ici. Ce sont les subtilités de traduction (je n’ose imaginer le massacre perpétré par la version française) et les mots à double sens qui nouent une intrigue compliquée sans être nébuleuse. C’est le décalage entre leurs paroles et leurs actions qui définit le caractère de personnages très souvent manipulés.  Cette virtuosité dramatique n’est cependant pas vain étalage  de style. Mankiewicz montre l’aveuglement que peuvent provoquer des sentiments. Avec son ironie habituelle, il le fait en montrant -et donc en démontant- les illusions d’un personnage cynique; ce qui redouble le sentiment de jubilation du spectateur.

Toutefois, les personnages ne sont pas les jouets de l’intrigue mais l’intrigue naît des relations de personnages qui s’aiment, se trahissent, se trompent, paradent, combattent. Ce ne sont pas encore les pantins qu’ils seront dans les derniers films de l’auteur. Le contexte politique intelligemment exploité ancre l’oeuvre dans une réalité qui l’empêche de sombrer dans la mauvaise théâtralité qui caractérise Le reptile et Le limier. Les acteurs, Michael Redgrave au premier rang, sont au diapason du metteur en scène et offrent des compositions riches et nuancées. Subtil, prenant et intelligent, Un Américain bien tranquille est un excellent film.

Le Paradis des mauvais garçons (Macao, Josef Von Sternberg, 1952)

A Macao, un aventurier américain se retrouve embarqué dans une sale histoire.

Exotisme de studio, éclairages savants, mouvements de caméra sophistiqués, dialogues piquants, rapports amoureux brutaux…Von Sternberg obligé de supporter les caprices de Howard Hughes (le réalisateur sera viré avant la fin du tournage et remplacé par Nicholas Ray) recycle sa panoplie sans grande conviction. C’est parfois joli à regarder mais le scénario réussissant le tour de force d’être à la fois inconsistant et embrouillé est vraiment trop nul.

Le trésor d’Arne (Mauritz Stiller, 1919)

Dans la Suède du XVIème siècle, une jeune fille tombe amoureuse d’un des trois hommes qui massacrèrent sa famille.

Pourquoi, en dépit d’une intrigue lourdement moralisatrice et d’une narration parfois encombrée d’intertitres, ce classique du cinéma muet suédois n’a t-il guère vieilli? Parce que la mise en scène donne une véritable présence aux éléments filmés. Ce qui frappe quand on regarde Le trésor d’Arne, c’est le poids de la matière qui en fait le contraire d’une oeuvre de conventions. Les gueules burinées, les barbes perlées de glace, les traits évanescents des jeunes filles (superbe Mary Johnson!), la neige, le vent qui balaye tout ça, la puissance dramatique de certains cadrages, le pittoresque parfaitement dosé des scènes de genre…A la manière du western, l’inscription de la légende dans un cadre géographique et social déterminant lui donne une consistance profonde et inspire à Mauritz Stiller des séquences magistrales. Je songe à l’évasion du début, scène d’action au déroulement parfait, aussi bien qu’à la sublime procession finale sur la mer gelée. Un très beau film.

Cantique d’amour (The Song of Songs, Rouben Mamoulian, 1933)

Une jeune paysanne tombe amoureuse d’un sculpteur avant d’épouser le riche aristocrate qui était le mécène de l’artiste.

L’intrigue mélodramatique est banale et Marlene Dietrich, largement trentenaire au moment du tournage, n’est guère crédible en ingénue. Reste un éventuel charme du kitsch de studio correctement exploité par Rouben Mamoulian. Cantique d’amour est un film tout ce qu’il y a de plus oubliable.

La champignon des Carpathes (Jean-Claude Biette, 1989)

Alors que plusieurs accidents de centrale nucléaire viennent de se passer, un jeune homme découvre et exploite un champignon aux mystérieuses vertus curatives.  A côté de ça, une troupe met en scène Hamlet.

Le récit est décousu, la mise en scène désespérément statique, la photo laide, les acteurs (à l’exception de Tonie Marshall)  à côté de la plaque, le ton monocorde, la profondeur de l’ennui absolument insondable.
Apparemment, il vaut mieux lire Jean-Claude Biette (Le papillon de Griffith, La barbe de Kubrick…) que regarder ses films.

Chair de poule (Julien Duvivier, 1963)

Deux amis serruriers cambriolent un appartement. Cela tourne mal. L’un d’entre eux est arrêté et condamné aux travaux forcés. Il s’évade et se cache dans une station-service de Provence tenu par un homme âgé marié à une jeune et jolie femme…

Loin d’être un chef d’oeuvre, cette seconde adaptation de James Hardley Chase par Julien Duvivier (après L’homme à l’imperméable) est un bon film noir à la française. Ces histoires d’amitié virile contrariée par la femme et le pognon font penser à l’univers de José Giovanni. Dommage que Robert Hossein et Jean Sorel, sans être véritablement mauvais, ne conviennent guère à leurs rôles de malfrats en cavale. En revanche, Lucien Raimbourg (cousin de) exprime parfaitement le bon sens paysan honnête mais un brin retors de son personnage. Et la rare et gironde Catherine Rouvel est une parfaite femme fatale. La mise en scène sobre et efficace de Duvivier a le mérite d’ancrer l’action dans un lieu déterminé (la station-service), ce qui permet de dépasser la platitude des dialogues, la noirceur un brin exagérée et les légers problèmes de rythme d’une histoire un peu longue à se terminer.

The trouble with angels (Ida Lupino, 1966)

Deux filles turbulentes sont envoyées dans un lycée catholique où elles font des bêtises.

Quelle tristesse de voir qu’Ida Lupino, réalisatrice qui a dans ses productions indépendantes des années 50 manifesté la sensibilité la plus brûlante de tout le cinéma américain classique, a achevé sa carrière cinématographique sur une pochade aussi niaise!

La lettre inachevée (Mikhaïl Kalatozov, 1959)

Une expédition de jeunes géologues soviétiques (trois hommes et une femme) cherchant des diamants en Sibérie tourne au drame.

On retrouve dans La lettre inachevée l’éblouissante virtuosité de Quand passent les cigognes, le film précédemment réalisé par Kalatozov. C’est toujours l’immense Ouroussevski qui fait office de chef opérateur.

Le film peut se décomposer en deux parties distinctes. Dans la première, les auteurs  s’intéressent aux quatre personnages. Trois hommes, une femme, la taïga, les diamants…Les sentiments parfois non-dits sont exprimés avec légèreté et justesse. A ce moment, la virtuosité du cinéaste toute entière focalisée sur les personnages crée une sensation de liberté. La caméra virevolte autour d’eux -ce qui permet de suivre suivre leurs déplacements sans découper les séquences- elle achève souvent sa course par de magnifiques gros plans sur les visages. La jeunesse des comédiens ajoute à l’impression de fraîcheur. La ravissante Tatiana Samoilova est de retour. Certes, son pantalon la grossit plus que de raison (elle n’allait pas se promener en Sibérie en minishort) mais c’est un plaisir que de retrouver le petit écureuil de Quand passent les cigognes. Ce parti-pris réaliste n’empêche pas un souffle lyrique discret mais permanent. Je pense à cette discussion où le premier plan de l’image est composé de hautes herbes. C’est simple mais sublime. Kalatozov et Ouroussevski  n’ont pas encore sorti l’artillerie lourde mais visuellement, c’est déja une tuerie.

C’est dans la seconde partie que la démesure soviétique s’exprime pleinement. Oh, pas de propagande, pas de lutte des classes et même une fin à l’opposé de tout triomphalisme. Mais des personnages cheveux au vent filmés en contreplongée sur fond de ciel menaçant avec la musique grave qui va bien. Cette seconde partie est nettement plus dramatique que la première puisqu’elle fait suite à une catastrophe naturelle. Seul compte alors le combat entre les aventuriers et la nature hostile. C’est la Nature éternelle, violente, horrible, tellement plus forte que les dérisoires humains, qui est l’objet du déploiement de l’armada technique de Kalatozov. Des travellings absolument gigantesques, des morceaux de bravoure d’une ampleur exceptionnelle (la course à travers la taïga enflammée), la lumière boréale…font de cette seconde partie un somptueux poème visuel.  Kalatozov retrouve alors la beauté primitive d’un certain cinéma muet. Celui de Gance, Griffith, Murnau. Un cinéma dont les données (l’homme, l’amour, la nature) étaient simples mais sublimées par des créateurs doués d’une inextinguible inventivité plastique.

On regrettera simplement que le revirement de l’histoire étouffe dans l’oeuf les pistes narratives joliment esquissées dans la première partie, celles qui concernaient les relations entres les personnages. Quand passent les cigognes avait le mérite d’être plus équilibré, plus achevé. C’est le mérite du classique. La lettre inachevée est une oeuvre grandiose et superficielle.

Rio Conchos (Gordon Douglas, 1964)

En 1867, un tueur d’Apaches, un Mexicain condamné à mort et un officier de l’Union entreprennent une expédition à la frontière mexicaine afin de récupérer une cargaison de fusils dérobée par un ancien officier de la confédération sudiste.

Comme on peut l’entrevoir avec ce bref résumé, la richesse du background qui cumule guerres indiennes et relents de la guerre de Sécession assure une certaine complexité dramatique au film. En plus de rendre ambiguës les motivations des personnages, elle permet à l’auteur (Rio Conchos est un des rares films dont Gordon Douglas a participé au scénario) de laisser libre cours à sa fantaisie. Ainsi, Rio Conchos est un western somme toutes assez conventionnel (exemple: le personnage du Mexicain hâbleur fait trop souvent « comique de service ») se distinguant par la cruauté et le baroque de plusieurs passages qui lui donnent une certaine ampleur. Il y a d’abord toutes les séquences de violence.

De l’introduction percutante au final apocalyptique, la maestria de Gordon Douglas dans les scènes d’action revêt des formes particulièrement variées. Cette virtuosité n’est pas pur ornement spectaculaire mais est l’expression sans fard d’une réalité exceptionnellement dure. La noirceur de Gordon Douglas vaut mieux que celle de Sam Peckinpah parce qu’elle n’est pas décorative, elle n’est pas au service d’une complaisante rhétorique de la frime. Par exemple, y a t-il eu dans l’histoire du genre évocation plus terrible d’un monde désolé que la découverte de la maison attaquée avec l’exécution de la mère ensanglantée qui s’ensuit?

Pourtant, le talent de Gordon Douglas ne se limite pas à la mise en scène de la violence. Citons donc le rêve fou du méchant qui donne lieu à une vision hallucinée, quasi-fantastique, vision tout droit sortie de l’imagination baroque d’un metteur en scène décidément inspiré: la reconstitution du vieux Sud dans le désert de Monument Valley. Malheureusement, cela reste une vision. En effet, s’il y a bien une chose qui empêche Rio Conchos de figurer parmi les plus grands chefs d’oeuvre du western, c’est une certaine forme de superficialité. Au cours du déroulement du récit, de nombreuse thématiques intéressantes sont effleurées mais aucune n’est privilégiée donc aucune n’est réellement développée. Les personnages restent au service de l’intrigue-reine. Ainsi, l’alliance entre le renégat sudiste et les Apaches aurait gagné à être affinée pour éviter d’apparaître comme un deus ex-machina.

Rio Conchos n’en reste pas moins un très bon film. Transition idéale entre le western classique et le western italien qui allait naître quelques mois plus tard, c’est peut-être le dernier témoignage d’une époque où les petits maitres étaient parfois en mesure de transcender les conventions et de se hisser alors à la hauteur des plus grands (Rio Conchos vaut largement les westerns que Raoul Walsh et John Ford ont réalisé la même année, à savoir La charge de la huitième brigade et Les cheyennes).

Sunny side of the street (Richard Quine, 1951)

Comme il voit et entend plein de vedettes dans ses émissions, un type qui travaille à la télévision veut devenir chanteur.

Western, polar ou fantastique sont les premiers genres qui viennent à l’esprit lorsqu’on évoque la série B américaine. Pourtant, celle-ci ne concernait pas que les films d’action. Une partie de la production des comédies musicales de l’âge d’or était également consacrée à des budgets réduits. Ainsi de ce produit de la Columbia qui est également une des premières réalisations de Richard Quine. C’est en couleurs mais l’intrigue et la mise en scène sont franchement indigentes. Sunny side of the street est du niveau des films de rock&roll qui sortiront d’Hollywood quelques années plus tard. Reste quelques standards interprétés par Frankie Laine qui est la vedette du film. A réserver aux fans du bonhomme.

Pot-bouille (Julien Duvivier, 1957)

A Paris sous le second empire, l’arrivée d’un provincial beau et ambitieux dans un immeuble bourgeois provoque des remous.

Tout ce qui faisait le sel du roman de Zola: la réjouissante férocité de la critique sociale, les caractères outrés, les notations pathétiques, a été purement et simplement escamoté par un scénario aseptisé et une mise en scène terne. Il est vrai qu’adapter un roman aussi foisonnant que Pot-bouille au cinéma nécessitait une simplification de l’intrigue. Mais à ce moment là, il aurait fallu aller jusqu’au bout du parti-pris d’adaptation qui a visiblement été celui de réduire l’oeuvre à un vaudeville avec une importance nouvelle donnée au personnage de Madame Hédouin. Ce personnage joué par Danielle Darrieux est sans doute le plus intéressant du film. La beauté bourgeoise de Danielle Darrieux qui venait tout juste d’avoir quarante ans nous consolerait presque de la quasi-disparition de Marie Pichon pourtant incarnée par une jolie Anouk Aimée, pleine de douceur et de mélancolie. En l’état, la demi-mesure de Jeanson, Joannon et Duvivier fait que nombre de scènes accessoires à l’intrigue qui tiraient leur intérêt dans le livre de la verve corrosive du romancier sont inutiles dans le film. Bref, Pot-bouille est emblématique de tout ce qu’un Truffaut critiquait à juste titre dans les adaptations des classiques littéraires du cinéma français des années 50.

Ladyhawke la femme de la nuit (Richard Donner, 1985)

Un jeune voleur évadé des oubliettes va aider un couple de nobles victimes d’une malédiction jetée par un évêque jaloux.

Tout ce que les années 80 peuvent avoir de plus terrifiant sur le plan esthétique. Il faut voir le générique pour y croire. La musique est de toute façon atroce tout le long du film. Et puis il y a cette connivence ironique qui a gravement parasité le cinéma de divertissement hollywoodien des années 80 (à l’exception d’une poignée d’irréductibles dont Spielberg et McTiernan). Cette détestable tendance est surtout présente au début avec les pitreries de Matthew Broderick qui désamorcent les enjeux dramatiques des scènes dans lesquels il est le personnage principal.

Par la suite, le second degré laisse la place à une histoire d’amour jolie dans sa simplicité et ne s’égarant pas trop dans son folklore médiéval-fantastique. Et puis ça ne peut pas être complètement nul puisqu’il y a Michelle Pfeiffer même si on ne la voit que dans des scènes nocturnes vu que le jour son personnage se transforme en faucon. C’est con. Mais c’est le sujet du film en même temps. Bref Ladyhawke est un aimable bien que peu trépidant divertissement.