Dans les années 20, un ingénieur interné en hôpital psychiatrique et féru de Schubert invente le cinéma parlant.
Arrivé en fin de carrière, Ingmar Bergman ne se préoccupe plus guère d’inscrire ses éternelles obsessions (la mort, le sexe, le théâtre, l’absence de Dieu tout ça) dans une quelconque réalité. En présence d’un clown est peut-être son film le plus décharné, le plus cru. Le problème est qu’une abstraction aussi prononcée anesthésie complètement le film. Heureusement, son ultime ultime film, Saraband, allait être d’un tout autre acabit.
J’ai un bon souvenir de ce film. Il me semble que sur ses dernières œuvres, il revient surtout aux souvenirs de son enfance, à l’ambiance de l’époque, disons. Les films des années 60 me semblent bien plus âpres (ce n’est d’ailleurs pas ce que je préfère de lui). Je m’étais beaucoup amusé à la longue scène du film qu’ils doivent continuer à jouer sur scène après que l’électricité ait sauté.