Au début du XXème siècle, deux bandits de l’Ouest américain s’enfuient vers l’Amérique du Sud…
En plus d’être moralement très contestable, le parti-pris qui fut celui de rendre sympathique ces deux crapules (montrées comme ne tirant jamais qu’en état de légitime défense et se souciant de la santé des caissiers qu’ils braquent) a vite fait de désamorcer tout l’intérêt dramatique du film. Cette violence montrée comme sans conséquence grave, cette absence de contre-champ au point de vue des deux hors-la-loi qui introduirait un semblant de dialectique et donc de dramaturgie, alliée à la répétitivité du récit (l’Oscar du meilleur scénario qui fut attribué à Butch Cassidy et le Kid demeure pour moi un mystère) et à la fadeur de Redford fait que la nonchalance vire rapidement à l’inconsistance.
bon exemple de western « nouvel hollywood » qu’on retrouve systématiquement dans les tops du genre alors qu’il n’a absolument rien de mirobolant. J’inclurais dans cette vague de films forts surestimés – et vieillis – des oeuvres comme Pat Garrett & Billy the Kid, Little Big Man et Le Gaucher.
je suis d’accord.
Moi aussi, sauf pour « Pat Garrett… » que je trouve magnifique.