Une jeune campagnarde part à Montréal pour enquêter sur la disparition de son père bûcheron.
Racontant à la fois le classique dévergondage d’une belle innocente qui rencontre des hommes médiocres à son arrivée dans la grande ville et une enquête qui se conclut par une évocation de la lutte des classes, La mort d’un bûcheron s’éparpille sans convaincre dans aucun des registres abordés, faute de la moindre rigueur dramatique. Des fois, je me suis dit que, au-delà de son récit hétéroclite, Gilles Carle était surtout intéressé par faire exister à l’écran une communauté de personnages loufoques et variés ainsi que par la mise en valeur de sa muse sublime (Carole Laure) mais, peut-être est-ce l’accent québécois, ses scènes de groupe sont pénibles et laborieuses. Reste Carole Laure.