Par le sang des autres (Marc Simenon, 1973)

Un forcené se retranche avec une mère et sa fille dans une maison et exige, en échange de leur libération, qu’on lui amène la plus belle fille du village.

Le film se focalise alors sur les réactions des notables chargés de négocier. L’écriture est théâtrale, peu soucieuse de vraisemblance, mettant en exergue la veulerie des personnages, interprétés par une savoureuse brochette de comédiens (Bernard Blier, Claude Piéplu, Francis Blanche, Charles Vanel…), avec une certaine drôlerie et sans beaucoup de nuances. Le personnage du fou, lui, n’a aucune intérêt et sa relation dans la dernière partie avec la fille du maire est d’un ridicule achevé. Pour rompre la prévisibilité de cette charge jeuniste, on note des ruptures de ton à faire pâlir d’envie les scénaristes de comédie italienne. Bref, ce film du fils de Georges se laisse suivre, présente quelque intérêt, mais déçoit dans sa structure et ses finitions.

2 commentaires sur “Par le sang des autres (Marc Simenon, 1973)

  1. Je connaissais pas l’existence de ce réalisateur avant de commencer un livre d’Alphonse Boudard, qui raconte son travail de scénariste sur Le Champignon et se moque allègrement du fils de.

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