Après le décès de sa mère, un employé de bureau invite ses collègues à une réception dans sa somptueuse demeure.
Caractérisant ses personnages avec finesse et précision, ce récit vaguement satirique manque cependant de tendresse, d’invention et de profondeur. Finalement peu substantiel, il eût aussi gagné à davantage de concision. L’interprétation, quoiqu’assurée par des acteurs excellents tel Jean-Luc Bideau, est un brin mécanique. Elle accentue le côté malaisant d’un film où les plaisirs de la chère et de la chair semblent vus sous un prisme puritain, malgré le cadre renoirien et les pointes libertaires bien dans l’air du temps. D’où l’impression, même si ça se laisse suivre, d’un film quelque peu laborieux, loin du « miracle » décrit par un Jacques Lourcelles.