Après avoir tenté de se suicider, un agent d’assurance est soigné par un traitement révolutionnaire qui le rend invariablement content.
Fable d’anticipation grossière par différents aspects (les personnages secondaires-pantins au service de la démonstrations, l’outrance caricaturale de plusieurs séquences dans la dernière partie) mais qui retranscrit bien une certaine aliénation contemporaine. Le propos n’a pas pris une ride. Ainsi, les séquences où les héros s’extasient devant des spots de publicité évoquent immanquablement l’engouement délirant pour les vidéos de chatons sur youtube. Une certaine mollesse du rythme et un manque d’inventivité dans l’écriture de plusieurs scènes prometteuses n’empêchent pas Paradis pour tous de provoquer une jubilation féroce grâce notamment au sens de l’humour noir très développé de ses auteurs.