Il marchait dans la nuit (Alfred L. Werker et Anthony Mann, 1948)

A Los Angeles, des policiers recherchent un cambrioleur qui a tué un des leurs.

L’éclat du style, fondé sur les splendides contrastes de John Alton, des décors insolites et un découpage impeccable, fait passer outre la lourdeur didactique de la voix-off. Quoiqu’il n’en soit pas le réalisateur officiel, c’est à mon sens la meilleure, car la plus équilibrée, des multiples séries B à tendance documentaire auxquelles Anthony Mann a mis la main à la pâte à la fin des années 40.

 

Trois heures pour tuer (Alfred Werker, 1954)

Un homme rescapé d’un lynchage revient en ville. Le shérif lui accorde trois heures pour régler ses comptes.

Un western moyen qui souffre d’un scénario manquant de concision et surchargé de dialogues. La façon de raconter l’histoire du héros -un long flash-back- montre le caractère laborieux de la narration. L’originalité de Trois heures pour tuer au sein du genre tient à son intrigue policière mais la progression de l’enquête se fait à coups de gros raccourcis et c’est regrettable. En dehors de ces défauts, le film reste honnête. Oubliable mais honnête.