Les vies de Loulou (Bigas Luna, 1990)

Une jeune femme épouse l’homme qui lui a fait découvrir le plaisir sensuel…

La première partie laisse présager un beau film romanesque, libre et franc, bardé de scènes de cul bien mises en scène autour de la superbe Franceca Neri, mais l’infléchissement de la seconde partie vers le glauque a la fausseté d’un mauvais film à thèse; une morale réactionnaire se dessine derrière la transgression de façade: comme si une femme qui désirait en dehors de son mari était vouée à la perdition la plus sinistre. Arbitrairement. Si l’apparentement au classique de Pabst est évident, le soin dans le récit fait défaut au film de Bigas Luna.