Tendre bonheur (Tender mercies, Bruce Beresford, 1983)

Note dédiée à maxine

Un chanteur de country alcoolique et violent est chassé par son épouse. Il se fait engager comme homme à tout faire dans un motel tenu par une mère seule avec son fils.

Un film simple comme une chanson de country. Les auteurs partent d’une histoire classique de chanteur alcoolique qui retrouve l’amour dans les bras d’une jeune veuve et arrivent mine de rien à tisser une jolie réflexion sur les aléas de la vie aplanis par le temps qui passe. Une poignée de lieux évocateurs (l’église baptiste, les bals populaires, la station-service…) autour desquels s’articulent la mise en scène -fonctionnelle mais sobre et d’excellente tenue- épaississent le contexte géographico-social du film. Robert Duvall est immense, parfait dans son rôle. Tendre bonheur est un bon film.