Bianco, Rosso e Verdone (Carlo Verdone, 1980)

Un père de famille maniaque, un émigré muet et un puceau qui accompagne sa grand-mère se rendent voter.

Ce deuxième film de Carlo Verdone est plus abouti que le premier. Par rapport aux réalisateurs italiens de comédie des décennies précédentes, il a certes abdiqué toute ambition politique, sociologique, historique ou même simplement satirique mais c’est efficace. On se marre pas mal. Le comique est varié: Carlo Verdone fait son miel de crétins divers et mélange comique verbal, comique de situation et burlesque façon Harpo Marx. Grâce à la tendresse de l’auteur, à un joli thème de Ennio Morricone et à la touche de mélancolie finale, les personnages de la grand-mère et du petit-fils sont chargés d’une humanité vraie.

Un sacco bello (Carlo Verdone, 1980)

A Rome, un jour de mois d’août, un hippie retrouve son père à un feu rouge, un électronicien qui vit chez sa mère rencontre une jeune Espagnole qui ne sait pas où dormir et un rocker part avec un ami  à Cracovie pour draguer.

Carlo Verdone est un comique de télé que Sergio Leone lança au cinéma. L’intérêt de son premier film naît plus de ses talents de transformiste (il joue les trois rôles) que de ses talents d’auteur. C’est la queue de comète de la comédie italienne.