La rivière de la mort (Little Big Horn, Charles Marquis Warren, 1951)

Un officier de cavalerie qui couche avec la femme de son supérieur rejoint ce dernier dans une mission qu’il sait suicidaire: retrouver le général Custer à Little Big Horn.

Un pessimisme sans forfanterie émane d’une mise en scène au classicisme solide et brutal. Bon western.

Le sorcier du Rio Grande (Arrowhead, Charles Marquis Warren, 1953)

Les évènements prouvent à une armée raisonneuse que leur éclaireur a bien raison de haïr les Apaches.

Que c’est vilain! D’accord, c’est violent, c’est noir, c’est « sans concession ». On peut penser à du Aldrich bas de gamme. Mais moralement, le film est détestable dans la mesure où il célèbre clairement son héros raciste (les cartons d’ouverture et de fin dissipent toute ambigüité à ce sujet). Et la forme est à l’image du fond. La mise en scène est indigente et les couleurs carrément laides.