Les desperados (Charles Vidor, 1943)

Un shérif chargé d’arrêter des braqueurs de banque protège un ami qui en est injustement accusé.

J’ai rarement vu un aussi grand foisonnement de péripéties et de personnages en aussi peu de temps (moins d’une heure et demi). Le problème est que l’absence de focus du metteur en scène pour l’un ou l’autre des axes de sa dramaturgie limite l’intérêt du spectateur, malgré la qualité des comédiens (Glenn Ford, à ses débuts, se distingue). Ce spectateur sera en fait plus accroché par le Technicolor tellement saturé (il est certifié par Natalie Kalmus) qu’il déréalise parfois la représentation et par l’ampleur magnifique de certains plans avec une multitude de chevaux.