Drôle de meurtre (Remains to be seen, Don Weis, 1953)

Dans un immeuble new-yorkais, le gérant découvre qu’un homme est mort tandis que la nièce de ce dernier arrive…

Les ressorts de cette comédie policière sont théâtraux mais la variété de l’histoire et la sympathie des acteurs font passer un bon moment.

 

Cupidon photographique (I love Melvin, Don Weis, 1953)

A New-York, un photographe un peu raté travaillant à Look tombe amoureux de la fille d’un épicier qui rêve de devenir vedette.

Dans la lignée de Chantons sous la pluie (on retrouve Donald O’Connor et Debbie Reynolds qui y forment un couple fort sympathique), I love Melvin est une petite comédie musicale dynamique, fraîche et enjouée où Don Weis pose un regard tendre et amusé sur les rêves et ambitions de ses divers personnages.

Les aventures de Hadji (Don Weis, 1954)

A Ispahan, un barbier s’éprend d’une princesse hautaine…

Démesurément encensé par une certaine frange de la cinéphilie française des années 50 (les Mac-Mahoniens notamment), Hadji Baba n’est ni un chef d’oeuvre absolu ni un ridicule navet. C’est un film d’aventures kitsch, superficiel mais aussi mouvementé, fantaisiste, riche en péripéties et qui se distingue par un érotisme violent. A l’opposé de toute niaiserie, les personnages y sont mus par des désirs impérieux. Outre la magnifique Elaine Stewart qui joue la princesse, le film est plein de seconds rôles féminins en tenue affriolante parfois interprétés par des playmates ou des pin-ups. Ainsi, l’idée des amazones évadées du harem est peut-être la meilleure du film. C’est en tout cas la plus agréablement surprenante.