Fâchée avec son père, une fille de 18 ans quitte sa famille et tente de joindre les deux bouts en conservant sa pureté et son indépendance morale.
Dommage que ce soit filmé à la va-comme-j’te-pousse et écrit à la diable car le fort ancrage dans la réalité de l’époque et la tendresse désabusée du regard font de La michetonneuse un film très intéressant contenant quelques belles scènes (celle chez le travesti ou, sur un mode comique, celle avec Dominique Rabourdin qui est un grand moment d’autodérision mac-mahonienne). Christine Leuk, dans son seul rôle, est magnifique et assure un minimum d’unité: une grande révélation avortée.