Une jeune préceptrice est appelée par le dernier descendant d’une lignée d’aristocrates provinciaux mais celui-ci vient de disparaître…
Même si leur film est sorti dans la foulée de La nuit fantastique et de La main du diable, Guillaume Radot et son scénariste Francis-Vincent Bréchignac n’étaient pas des suiveurs mais des passionnés de poésie venus au cinéma avec la ferme intention d’exprimer leur sensibilité gothico-rimbaldienne sur le grand écran. Ce premier essai n’est pas vraiment convaincant du fait d’un scénario trop léger par rapport à la durée du film (1h20). Néanmoins, la photographie somptueuse et le décor du château d’Anjony créent une ambiance gothique tout à fait singulière dans le cinéma français de l’époque.