Arsène Lupin détective (Henri Diamant-Berger, 1937)

Sous couvert de son agence de détectives, Arsène Lupin enquête sur un suicide douteux.

La distribution et l’intrigue auraient pu donner lieu à une virevoltante comédie policière mais la narration filandreuse et la mise en scène sans énergie permettent encore une fois de mesurer l’abîme qualitatif qui sépare le divertissement français moyen du divertissement hollywoodien moyen. Navrant.

Tu m’oublieras (Henri Diamant-Berger, 1930)

Après la mort d’une chanteuse qui avait leur fortune, deux éditeurs de musique associés recueillent la jeune fille de cette dernière.

Les cadrages guindés accentuent l’impression de préciosité désuète qui émane de ce film rendu plus attachant encore par l’extrême douceur du ton qui refoule mal des fantasmes incestueux. Cela ne m’étonnerait pas que Jacques Demy ait vu Tu m’oublieras et s’en soit souvenu au moment de réaliser Trois places pour le 26.