Certaines nouvelles (Jacques Davila, 1980)

Pendant la guerre d’Algérie, une famille de colons profite de l’été…

Il ne suffit pas de montrer des bonnes femmes en maillot de bain discuter de choses futiles pendant qu’à la radio on annonce des attentats horribles pour figurer l’insouciance d’une classe sociale qui danse sur un volcan. Malgré la toujours excellente Micheline Presle, le film est assez peu intéressant, vide d’enjeux narratifs et dramatiques et dénué de saveur particulière dans son appréhension des corps et des décors.

La campagne de Cicéron (Jacques Davila, 1989)

Pseudo-marivaudage entre bobos dans une maison de campagne.

Ce canevas canonique du cinéma français est vidé de toute substance par l’absence de rythme dans la narration, la nullité de la dramaturgie, le décalage sans objet de la direction d’acteurs et les dialogues gratuitement saugrenus. Reconnaissons toutefois une sensibilité de coloriste, aussi vaine qu’éclatante.