L’ascension (Larissa Chepitko, 1976)

Pendant la Grande guerre patriotique, deux partisans capturés par les Allemands se comportent différemment face à leurs geôliers…

La première partie restitue admirablement certaine réalité physique de la guerre des partisans, notamment la blancheur totale qui, confondant le sol, le ciel et les lacs, accentue le danger de la progression des hommes. La suite, chargeant de mysticisme chrétien le parcours de ses personnages promis à l’échafaud, est plus lourde (au niveau de l’écriture) et artificielle (au niveau du montage). Dans l’ensemble, c’est donc pas mal mais ce n’est pas le chef d’oeuvre que l’on dit.

Les ailes (Larissa Chepitko, 1966)

En proie à des accès de mélancolie, la directrice d’une école qui fut pilote de chasse pendant la Grande guerre patriotique se souvient de son idylle avec un as de l’aviation.

Avec un découpage souple et fluide articulé autour de la fière beauté de Maïa Boulgakova, Larissa Chepitko a réalisé un joli film sur la persistance des états d’âme purement individuels face à des obligations sociales qui, pour être parfois sympathiques, n’en demeurent pas moins pesantes.