A Nice en 1975, un jeune fan de rock embarque un copain dans ses velléités révolutionnaires.
Les années 80 sont fréquemment associées au mauvais goût mais une reconstitution comme Paix et amour permet de se rendre à l’évidence: les années 70 n’étaient pas mieux. Vêtements informes, cheveux démesurés, tentures cumulatrices d’acariens, silhouettes avachies par le shit…la décadence par rapport aux glorieuses 60’s était déjà consommée. Laurence Ferreira Barbosa suit un adolescent assez bête et antipathique dans ses solos de guitare imaginaire et ses dérisoires envies léninistes. Le ton est plutôt comique et certaines répliques sont vraiment drôles. Avec une certaine justesse, le dénouement auréole ce qui n’était qu’une inégale et inconséquente pochade d’un semblant de gravité. Pas mal.