Un policier intègre tente de lutter contre un caid qui a corrompu plein d’officiels.
Le pessimisme politique qui transfigure le manichéisme dramatique, la vivacité d’une narration qui fait varier le décor au rythme des coups de téléphone, le contrechamp humoristique introduit par les journalistes faisant le pied de grue au commissariat et, surtout, un découpage emblématique de la haute qualité expressive des dernières années du cinéma muet américain (notamment une séquence d’assassinat où le temps est aussi dilaté que dans un western de Sergio Leone) font de The racket une pépite du film policier intrinsèquement supérieure à des classiques plus célébrés tels Les nuits de Chicago ou Scarface.