Une mère avec sa fille se retrouve à la rue.
La dignité compassée du ton, avec ces cadrages serrés et cette voix-off monotone redondant ce qui se passe à l’image, n’empêche ni la putasserie -avec ce morceau de Vivaldi qui revient en boucle- ni le misérabilisme car rien n’est mis en perspective dans ce film étriqué: le personnage ne fait que subir des évènements qui restent abstraits donc révélateurs de l’arbitraire d’un créateur se délectant de la déchéance (par exemple: les entretiens où la femme se voit refuser du travail ne sont pas montrés).