Les beaux jours (Marion Vernoux, 2013)

Une jeune retraitée déprimée par la mort de sa meilleure amie s’inscrit dans un centre d’animations pour le 3ème âge.

Certes, une « certaine justesse » due notamment à la qualité des comédiens ainsi que des thèmes très actuels dans lesquels il est probable que la majorité des spectateurs se retrouve empêchent Les beaux jours d’être absolument inintéressant. Il n’empêche: son indigence esthétique (la musique est particulièrement nulle), ses ressorts narratifs qu’on croirait tirés d’un courrier du coeur de magazine féminin et sa grisaille auto-entretenue en font un concentré presque caricatural de tout ce qui vaut au cinéma français contemporain sa réputation sinistre.