Pendant les jours de mai 1945 qui suivent l’armistice, des soldats russes se reposent dans une ferme allemande…
La dramaturgie est complètement diluée dans des séquences dont la durée est étirée au-delà du raisonnable. Cela n’empêche pas la première partie de comporter de jolis moments dont la légèreté de touche rappelle Eclairage intime. Après des scènes de chant, de danse et de beuverie, la découverte d’un camp d’extermination est filmée avec une terrible justesse, sans que les actions de soldats confits dans leur ignorance ne semblent parasitées par le regard d’un auteur ayant conscience de l’Histoire. S’en serait-il tenu à ça, C’était le mois de mai aurait pu laisser une bonne impression mais la deuxième partie, plus grave mais non moins languissante que la première, s’avère pesante au-delà du supportable.