Contre ses principes, un vieux loup de mer se laisse attendrir par une jeune fille et l’embarque sur son bateau…
La faiblesse de la mise en scène nuit grandement à l’ambition romanesque et dramatique du récit.
Contre ses principes, un vieux loup de mer se laisse attendrir par une jeune fille et l’embarque sur son bateau…
La faiblesse de la mise en scène nuit grandement à l’ambition romanesque et dramatique du récit.
En Australie, un fuyard rencontre une fuyarde…
Réalisé dans la foulée du succès de Quai des brumes, Le récit de corail est un assez joli film. Evidemment, Jean Gabin, Michèle Morgan et Pierre Renoir ne sont guère crédibles en Australiens. Le réalisme poétique se fait ici beaucoup plus poétique que réaliste. Le pays des kangourous est réduit à un désert, une ville et une île lointaine. Le désert permet aux proscrits de se réfugier, la ville leur permet d’être pourchassés et l’île leur permet d’avoir la nostalgie d’un ailleurs. Ça cadre parfaitement avec la mythologie du courant dans lequel le film de Maurice Gleize s’inscrit pleinement. Aidé par une très belle photo de Kruger, le cinéaste fait preuve d’un étonnant talent visuel qui donne une consistance lyrique et onirique à un récit aux articulations poussives. On appréciera également l’absence de diabolisation des opposants au héros à laquelle l’auteur préfère la compassion généralisée (soit le contraire d’un scénario à la Prévert).