Coeurs joyeux (Hanns Schwarz et Max de Vaucorbeil, 1932)

Un projectionniste qui a été forcé à aider des voleurs de bijoux s’entiche de la soeur de leur chef.

Coeurs joyeux est un spectacle ravissant de fraîcheur naïve: la sympathie du couple formé par Jean Gabin et la douce Josseline Gaël, la poésie du découpage, le charme de la musique et la liberté d’un récit qui marie tranquillement lyrisme quotidien à la Frank Borzage (le héros qui moût le café dans des coussins pour ne pas réveiller son invitée !), scènes chantées et péripéties façon Tintin sont autant de qualités qui donnent du corps à un plaisant populisme de bande dessinée tout en faisant oublier les quelques flottements du rythme et de la narration.