Pendant la première révolution anglaise, les pérégrinations du sinistre Matthew Hopkins, chasseur de sorcières de son état.
Comme souvent dans les films de ce genre, il y a une certaine complaisance dans les effets sanguinolents. La mise en scène est inégale mais le jeune réalisateur fait montre à plusieurs reprise de son aptitude à retranscrire la beauté de la nature. Ainsi, quelques magnifiques plans de la campagne anglaise restent-ils en mémoire, en raison notamment de leur lumière si particulière, un peu floue. De plus, la noirceur inattendue de la fin apporte un peu de profondeur à un récit par ailleurs superficiel (le passionnant contexte politique n’est guère exploité dans la dramaturgie) et excessivement manichéen (les méchants sont vraiment très très méchants). A voir si on est client du genre « épouvante ».