Quand la poudre parle (Law and order, Nathan Juran, 1953)

Un shérif venant de démissionner pour s’installer avec sa fiancée reprend du service pour protéger ses frères.

Les thématiques habituelles du western que sont l’instauration de la loi, la vengeance ou encore le puissant appel de la retraite dans un ranch sont exploitées sans grande originalité mais avec suffisamment d’attention et d’intelligence de la part des auteurs pour maintenir l’intérêt du spectateur pour le récit durant 80 minutes. De plus, Ronald Reagan est tout à fait crédible en héros de premier plan. En somme, cette troisième version de Law and order respire l’amour du travail bien fait.

Le tueur du Montana (Gunsmoke, Nathan Juran, 1953)

Après la Johnson county war, un rapide pistolero hésite entre exécuter un fermier et travailler pour ce dernier.

Petit western Universal qui parvient à intégrer des thèmes, des décors et des intrigues nombreux et variés sans perdre en cohérence. La convention du « tout est bien qui finit bien » est certes préférée au jusqu’au boutisme tragique des westerns d’Anthony Mann mais finalement, ce sont essentiellement le manque d’imagination de la mise en scène et un acteur angélique (Audie Murphy) ne restituant guère l’ambiguïté d’un héros censé hésiter entre le bien et le mal qui empêchent Le tueur du Montana de se hisser au rang de Je suis un aventurier, Les affameurs et autres chefs d’oeuvre du genre produits à la même époque par le même studio. Cela reste un film estimable et plaisant.

Le docteur Orlof est d’accord.