Jeanne et le garçon formidable (Olivier Ducastel et Jacques Martineau, 1998).

Une jeune fille qui couche avec plein de garçons tombe enfin amoureuse. Pas de bol, il a le SIDA.

Comédie musicale traitant d’un sujet de société, dans la lignée des films de Jacques Demy, Jeanne et le garçon formidable s’avère plutôt réussi malgré le côté foncièrement casse-gueule du projet. Certains chansons ralentissent le film mais d’autres sont entraînantes tout en synthétisant bien la situation. Le scénario est un peu simpliste mais concis et la mise en scène aérée donne au film une certaine légèreté malgré que celui-ci soit encombré de vouloir-dire militant: caricatures simplistes (le salaud d’ex qui évidemment sort de HEC!), idéologie post soixante-huitarde infantile, apologie des blaireaux d’Act-up. Et puis, il y a Virginie Ledoyen à 20 ans. Elle est merveilleuse de jeunesse, de beauté, de vitalité. Simplement irrésistible.