Nomad (Patrick Tam, 1982)

A Hong-Kong au début des années 80, des jeunes gens marivaudent…

Cette chronique sur la jeunesse paraît d’abord banale et inconséquente. Passé l’effet de surprise, la foire au jump-cut, typique du cinéma de Hong-Kong d’alors, apparaît vite comme de l’esbroufe contre-productive. Néanmoins, l’intrigue autour d’un personnage de déserteur de l’Armée rouge japonaise fait virer le film, dans ses dernières minutes, au chambara sanguinolent. Qualité mise à part, imaginez un film un film de Rohmer qui se finirait comme un film de Romero. Cette rupture de ton exceptionnelle de violence fait de Nomad un film tout à fait intrigant.