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Un jeune voleur évadé des oubliettes va aider un couple de nobles victimes d’une malédiction jetée par un évêque jaloux.
Tout ce que les années 80 peuvent avoir de plus terrifiant sur le plan esthétique. Il faut voir le générique pour y croire. La musique est de toute façon atroce tout le long du film. Et puis il y a cette connivence ironique qui a gravement parasité le cinéma de divertissement hollywoodien des années 80 (à l’exception d’une poignée d’irréductibles dont Spielberg et McTiernan). Cette détestable tendance est surtout présente au début avec les pitreries de Matthew Broderick qui désamorcent les enjeux dramatiques des scènes dans lesquels il est le personnage principal.
Par la suite, le second degré laisse la place à une histoire d’amour jolie dans sa simplicité et ne s’égarant pas trop dans son folklore médiéval-fantastique. Et puis ça ne peut pas être complètement nul puisqu’il y a Michelle Pfeiffer même si on ne la voit que dans des scènes nocturnes vu que le jour son personnage se transforme en faucon. C’est con. Mais c’est le sujet du film en même temps. Bref Ladyhawke est un aimable bien que peu trépidant divertissement.