Sous les Ming, une veuve respectée par sa communauté doit accueillir un militaire dans sa maison où elle vit avec sa mère et sa fille.
Esthétiquement, le film est le cul entre deux chaises. Soutenu par le beau noir et blanc de Subrata Mitra (directeur de la photographie de Satyajit Ray), la mise en scène appuie sur les éléments qui poétisaient des films comme ceux de Mizoguchi avec un emploi abusif du gros plan (notamment sur des feuilles). Cette lourdeur de l’expression amoindrit justement la poésie. La lenteur soporofique va de pair avec quelques audaces de montage qui préfigurent ce que sera le cinéma de Hong-Kong dix ans plus tard. L’arche n’en demeure pas moins un film globalement académique.