Carrefour (Teinosuke Kinogasa, 1928)

Une soeur veut protéger son frère mêlé à une bagarre pour une prostituée ayant mal tourné.

C’est un peu moins inintéressant qu’Une page folle, car moins confus. Mais l’abstraction générale, à la manière des pires films du Kammerspiel, rend le récit particulièrement vain.

Une page folle (Teinosuke Kinugasa, 1926)

Dans un asile, une folle…

Parangon, délibérément incompréhensible et stylisé jusqu’à la grimace, de film se voulant « artistique ». Pas moins intolérable que les pires équivalents du surréalisme français mais cent coudées en-dessous des grands films expressionnistes singés; dans lesquels la forme n’avait rien de forcé mais semblait émaner naturellement du matériau alors que Kinugasa, qui amassera plus tard sa fortune critique avec un sommet d’académisme, est dénué de toute sincérité.