Mercuriales (Virgil Vernier, 2014)

Les destins de deux jeunes filles et d’un jeune homme qui sont agents d’accueil et vigile aux tours Mercuriales, porte de Bagnolet.

L’intention de faire un film sur la survivance des modes de pensée archaïques dans la société contemporaine est évidente mais aucun liant ne vient donner corps à ces notations éparses entrelardées d’images de décors urbains aussi imposantes que vaines. Virgil Vernier a un talent plastique mais globalement, Mercuriales sonne prétentieux et confus.

Pandore (Virgil Vernier & Ilan Klipper, 2010)

Un videur sélectionne les gens à l’entrée d’une boîte de nuit parisienne.

On ne voit que ça pendant toute la durée du film, à savoir une trentaine de minute. Le montage serré évite de s’ennuyer en renouvelant régulièrement les confrontations à l’écran. C’est parfois amusant et révélateur des petites bassesses humaines, tant du côté des fêtards vaniteux, saouls et probablement menteurs que de celui du videur qui, à sa façon savoureusement décomplexée, vérifie la théorie de Montesquieu: « Tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ».