L’ange rouge (Yasuzo Masumura, 1966)

Pendant la seconde guerre mondiale, une infirmière japonaise se donne à un amputé, tombe amoureuse d’un chirurgien puis est affectée dans un camp dévasté par le choléra.

Succession de tableaux infernaux, admirablement composés en Cinémascope-noir et blanc (la couleur aurait été insoutenable), qui manque quelque peu de continuité narrative et, s’il n’y avait l’intrigue amoureuse avec le docteur qui apporte une petite lueur comme le font certains paragraphes dans le Voyage au bout de la nuit, se limiterait à un effet « dans-ta-face ». Certains dialogues dialogues qui généralisent le propos sonnent artificiel.