Une histoire d’Osaka (Kōzaburō Yoshimura, 1957)

Après avoir avoir été ruiné, un paysan s’en va à Osaka et fait fortune dans le commerce. Avare, il mène la vie dure à sa famille…

Adapté, comme La vie d’O-Haru femme galante, d’un roman du grand Saikaku Ihara, Une histoire d’Osaka avait été préparé par Kenji Mizoguchi, en collaboration avec le fidèle Yoshitaka Yoda, et aurait dû être réalisé par lui si son décès n’avait rendu la chose impossible. Comme Mon épouse favorite, ce film est donc l’occasion de vérifier l’importance capitale du metteur en scène au cinéma. En effet, Une histoire d’Osaka est un assez bon film -correctement interprété, écrit et mis en images- mais il est dénué de la densité acérée et de la poésie élégiaque qui, dans les films de Mizoguchi, transfiguraient le naturalisme des études de moeurs. Ici, c’est plan-plan et incertain, ainsi qu’en témoignent les scènes précédant la fin qui sont à deux doigts de verser dans la comédie.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.