Tatlong Taóng Walang Diyos (Mario O’Hara, 1976)

Pendant l’occupation japonaise, une Philippine fiancée à un résistant est violée par un soldat qui tombe sincèrement amoureux d’elle et demande sa main.

Du grand cinéma philippin, où les péripéties du mélodrame font d’autant mieux ressortir la proverbiale absurdité de la guerre. L’abrupt des transitions maintient l’intensité dramatique à un haut niveau, quitte à ce que ça paraisse parfois un peu forcé. Un sens du sacré, traduit notamment par des chants populaires, hausse le ton de l’oeuvre au tragique, malgré le kitsch de certains aspects du style (goût pour le grand angle, surutilisation des quatre mêmes notes de basses dans la bande-son…).