Kenji Mizoguchi, ou la vie d’un cinéaste (Kaneto Shindo, 1975)

La vie de Kenji Mizoguchi racontée par les gens qui l’ont connu.

Plusieurs témoignages, Kinuyo Tanaka notamment, sont évidemment intéressants mais le film est trop long et a tendance à se disperser dans des anecdotes sans intérêt (était-ce nécessaire de garder l’interview du charpentier au montage?). Après avoir vu ce film, un néophyte n’en saura pas beaucoup sur ce qui fait la grandeur de l’oeuvre de Mizoguchi; au contraire par exemple de quelqu’un qui découvrirait John Ford via l’excellent documentaire de Bogdanovich.