Soyez les bienvenus/Entrée interdite aux étrangers (Elem Klimov, 1964)

Dans une colonie de vacances, un gamin turbulent agace le directeur…

Le formalisme de Klimov fait apparaître ses personnages comme des pantins déplaisants. Je gage aussi que l’humour russe me passe au-dessus de la tête tant je trouve les gags de cette comédie qui fut un énorme succès en URSS peu inventifs.

Raspoutine l’agonie (Elem Klimov, 1981)

Alors que la première guerre mondiale fait rage et que le régime vacille, le mystérieux Raspoutine s’immisce dans la famille Romanov.

Je n’aurais jamais imaginé qu’on puisse réaliser un film aussi terne et guindé avec un tel sujet. Le formalisme de Klimov, qui fait de beaux mouvements de caméra mais qui est inapte à saisir un geste juste, dessèche sa matière. Sa narration éclatée et entrecoupée d’actualités truquées n’engendre guère de sens et aucune émotion. Que Marcel Martin ait pu écrire que Raspoutine l’agonie était « une fresque grandiose et convulsive » en dit plus long sur son possible stipendiement soviétique que sur la vérité de l’oeuvre.