Après avoir braqué une banque pour renflouer une crèche, un couple se planque chez divers amis.
Exemple de « nouveau cinéma allemand » moins sinistre que les films de Wenders ou Fassbinder. Les échanges entre la braqueuse et les personnages qui l’hébergent (un pasteur puis une amie d’enfance mariée à un bourgeois) nourrissent un récit dialectique qui se clôt par une magnifique illustration de la solidarité féminine. Dommage que le découpage manque de rigueur et que l’image soit aussi laide que l’idée que l’on se fait habituellement du cinéma allemand contemporain.