Suite de My ain folk
Chiantissimement chiant.
La suite de My childhood
L’austérité forcenée apparaît désormais comme une posture artistique destinée à parer un récit misérabiliste et désespérément univoque (voir le personnage de la grand-mère paternelle qui est plus méchante qu’une marâtre de conte pour enfants). L’ennui prend le dessus.
En Ecosse à la fin de la seconde guerre mondiale, un enfant pauvre élevé par sa grand-mère noue une amitié avec un prisonnier allemand.
Au sein d’un ensemble d’une aridité extrême (noir et blanc, dialogues réduits à peau de chagrin, récit ténu etc), plusieurs scènes touchent par leur crudité réaliste et une sorte de « tendresse rentrée » qui n’est pas sans rappeler celle de Maurice Pialat. Un beau film.