Blondie Johnson (Ray Enright, 1933)

Pour sortir de sa condition sociale, une jeune femme intègre la pègre.

Il est intéressant ce comparer ce film socialo-policier à ceux que William Wellman réalisait à la même époque, c’est-à-dire juste avant le renforcement du Code Hays. On y retrouve des qualités similaires: concision et liberté de ton. Simplement, l’impact de celles-ci est atténué parce que l’auteur est plus timoré (le happy end est ici particulièrement incongru) et le metteur en scène n’a pas le génie percutant de Wellman.

Kansas en feu (Kansas raiders, Ray Enright, 1950)

Les tribulations des frères James au sein des pillards confédérés menés par Quantrill.
Un western bien fait (bien raconté, bien joué) bien que dénué du moindre génie. La relation entre Jesse et Quantrill est intéressante mais n’est pas mise en avant par rapport au reste. On peut le regretter dans la mesure où le respect qu’a Jesse James pour cet illuminé de pacotille, respect qui montre la foi irrationnelle qu’un jeune homme peut avoir en un mentor, est l’aspect le plus singulier de cette plaisante production de série.