Dans le Londres de l’immédiat après-guerre, un ancien soldat au comportement violent s’entiche d’une infirmière.
Lourd à tous les niveaux. L’imagerie facile des docks londoniens embrumés, le jeu hyperaffecté de Burt Lancaster, l’artifice du personnage de Robert Newton, l’absence d’humour, de légèreté, de nuance…Kiss the blood off my hands est un film plombé de bout en bout par les intentions des auteurs qui se sont mis en tête de dénoncer la difficile réinsertion des anciens soldats. Faute de rigueur dans l’exécution, c’est manqué. La séquence de poursuite qui sert d’introduction, d’une belle pureté archaïque, laissait pourtant espérer mieux.