Rossini (Mario Bonnard, 1942)

Du Teatro San Carlo à l’opéra de Paris, la marche de Rossini vers la gloire.

Une séquence mérite le coup d’oeil, aussi bien des cinéphiles que des mélomanes: celle de la visite de Rossini au vieux Beethoven. Là, la mise en scène se réveille et produit une tension dramatique, la touchante évocation de la rencontre entre deux génies opposés: l’un solaire et vitaliste, l’autre mélancolique à qui le destin a refusé bonheur et plaisir. A part ça, le style est d’une gentille platitude aux antipodes de son sujet même s’il y a de la bonne musique, bien sûr.