La juste route (Ferenc Török, 2017)

En 1945 en Hongrie, des notables d’un village sont affolés par le retour de deux Juifs.

La juste méfiance suscitée par les films contemporains en noir et blanc, surtout très léché comme ici, ne doit pas empêcher de reconnaître la qualité de cette oeuvre où c’est sans surplomb ni caricature que les auteurs opposent les villageois envahis par la mauvaise conscience à la dignité des survivants. Ce contrepoint sublime et émouvant, de même que la variété des réactions des villageois, évite la délectation dans la misanthropie qui caractérise tant d’oeuvres françaises sur la même période.

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