Mathias Sandorf (Henri Fescourt, 1921)

Un conspirateur hongrois trahi par ses amis s’évade de prison et revient, vingt ans après, pour se faire justice.

Jules Verne s’est inspiré du Comte de Monte-Cristo. Henri Fescourt a tiré de cet hommage un des rares fleurons du film d’aventures à la Française. Sa volonté de tourner en décors naturels (mers, montagnes, gorges, grottes et villages méditerranéens se succèdent à l’écran), son ingéniosité (il a utilisé les talents d’un graveur pour construire des images impossibles à enregistrer en maintenant l’illusion réaliste, a gratté la pellicule pour figurer les éclairs…) et sa remarquable utilisation de la plastique au service de la dramaturgie dans une séquence d’anthologie font de Mathias Sandorf un film varié, dynamique et spectaculaire. Initialement, ça durait 6 heures et deux tiers sont perdus donc il y a un peu de confusion dans la narration mais ça reste compréhensible. Peut-être même que ces disparitions ont renforcé la vivacité du rythme.

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