Marcellino (Luigi Comencini, 1991)

Au XVIIème siècle en Italie, un bébé abandonné est recueilli par des moines.

Marcellino est un film plein de tendresse où Comencini évite habilement les écueils qui auraient pu être les siens avec un tel sujet (mièvrerie…). Tout au plus, l’épilogue appuie t-il un peu trop l’aspect édifiant de la fable. Des gags rafraîchissants, surtout dans la première partie, compensent le sentimentalisme mignon de l’oeuvre. La partie avec le comte est racontée un peu grossièrement mais le magnifique dénouement rattrape le tout. Ce qui reste le testament de Luigi Comencini est un joli film humaniste qui sans figurer parmi ses chefs d’oeuvre est tout à fait digne de son auteur.

4 commentaires sur “Marcellino (Luigi Comencini, 1991)

  1. Re-bonjour Christophe,

    Décidément c’est un plaisir de vous lire. Que de connaissances et d’éclectisme ! Et si nous ne sommes pas d’accord sur tout, ça ne rend que les conversations plus intéressantes. De Comencini, je n’ai vu L’Incompris et L’Argent de la Vieille, l’un bouleversant, l’autre formidablement incisif. Quels sont selon vous les autres grands films de ce réalisateur à voir avant de découvrir ses œuvres plus mineures ?

    Bien à vous.

  2. merci pour les compliments.
    Je recommande très vivement La grande pagaille, que je considère comme un grand chef d’oeuvre du cinéma italien.

  3. Merci du conseil. Je l’ajoute au programme avec Le Grand Embouteillage dont on m’a également dit grand bien. Il y a aussi Cuore et Un Enfant de Calabre que je souhaiterais voir mais ne parviens pas à trouver dans un support contenant des sous-titres français ou anglais. Idem pour Pinocchio, dont je me refuse obstinément à voir la version « cinéma » qui est scandaleusement tronquée. Patience…

  4. oui, j’ai vu Pinnochio dans sa version cinéma et j’ai été assez déçu.
    Un enfant de Calabre est très beau, je l’ai vu récemment donc je vais sans doute écrire un truc dessus d’ici la fin de la semaine. Cuore est à voir mais là aussi, il faut privilégier la version télé.

    Le grand embouteillage c’est bien fait mais c’est moins personnel, moins imprégné de sa sensibilité.

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