Teresa (Dino Risi, 1987)

A la mort de son mari, une belle camionneuse tente d’éponger les dettes de ce dernier sans pour autant accepter les beaux partis qui se présentent.

C’est en fait une comédie romantique. Des plus poussives. L’inversion des stéréotypes sexuels, qui aurait pu être très intéressante vue par le macho par excellence qu’était Risi, ne tient pas toutes ses promesses comiques. Les auteurs ont préféré plonger leur héroïne atypique dans une accumulation de sketches vieillots basés sur la caricature la plus grossière (la famille d’aristocrates allemands, le clan mafieux, le parvenu…), de façon pas très cohérente et encore moins vraisemblable. L’abattage de la sexy Serena Grandi, face à un fade Luca Barbareschi, permet de ne pas trop regarder sa montre.

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